Monastère d’ Aghia Triada

A un emplacement pittoresque à l’ouest du village de Giannota, au nord-ouest de Elassona, se trouve le monastère historique de Aghia Triada le plus important monument religieux de la région qui est devenu un symbole.

On ne sait pas exactement quand il a été fondé, bien que la tradition fasse remonter son histoire à l’époque byzantine. Le complexe qui est conservédate du début du XIXe siècle, mais il est certain que sa fondation est antérieure. Le monastère était directement dépendant du patriacat,  et possédait une grande fortune au moins jusqu’au début du Xe siècle comme le montre les nombreuses cellules monastiques qu’il possédait et qui aujourd’hui sont demeurent désertés. Il  a connu de nombreux raids et catastrophes, surtout pas des Trucs–albanais, la plus importante étant la catastrophe par un incendie en 1866. Durant l’occupation turque, le monastère avait une importance symbolique  dans la vie de la région, et selon la tradition, elle abritait aussi une école secrète. Son histoire est liée à l’action de Nikotsara, du plus important «armatolos» de l’ Olympe, on dit même que celui-ci avait reçu sa formation initiale ici.

De nos jours, seul le catholicon est sauvegardé, et conservé en bon état. Selon l’inscription en pierre qui existe sur le monument, l’église a été construite en 1843, mais en a remplacé une plus ancienne.
Du point de vue architectural, il appartient à une variante de l’église à nef unique en croix inscrite, tandis que son toit est recouvert de plaques de schiste. L’intérieur est décoré de fresques d’art populaire, qui selon une inscription qui est sauvegardée au dessus de la porte d’entrée, dateraient de 1867 et furent réalisées par les frères peintres Siméon et Ioannis de Samarina. L’iconostase en bois sculpté qui se trouve à l’intérieur de l’église est également impressionnant.