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Coordinates: 37.980610, 23.719275

Église Saint-Georges de l'orphelinat de Chatzikonsta

À l'entrée de Metaxourgeio, en contrebas de la place Koumoundourou, se dresse la chapelle Saint-Georges, ultime vestige de l'Athènes d'autrefois. Dans un quartier où le style néoclassique de la ville a succombé aux bâtiments amorphes et encombrants de l'ère moderne, quelques grands palmiers résistent encore, délimitant la place où cette petite église orne la rue Pireos, aujourd'hui très animée.

Il est difficile pour le visiteur d'aujourd'hui de se représenter la configuration dans laquelle l'église Saint Georges est apparue, à savoir lorsque celle-ci a agrandi le complexe de l'orphelinat de Chatzikonsta en ornant sa cour intérieure.

Si l'on en croit les photographies conservées, les plans de ce superbe édifice appartiennent à Ernst Ziller. Le complexe, dont les éléments se réfèrent au style de la Renaissance, se caractérise par une cour fermée d'influence florentine dans laquelle l'église a été érigée en 1899-1901 grâce à une donation d'Eleni Demetriou, épouse du petit-fils d'Hatzikonsta.

Le style de l'église Saint-Georges ne suit pas pour autant celui de la Renaissance italienne, pourtant principale source d'inspiration du style de l'ensemble. Ziller a préféré donner à l'église un style roman, dont le caractère athénien atténue quelque peu la rigueur des lignes imposées par le Moyen-Âge occidental Il s'agit, selon Biri, de recours à un néo-romantisme accompagné de quelques éléments de caractère néo-gothique et de quelques références éclectiques. L'église dystile possède un plan en croix et une coupole comme élément caractéristique principal.

Les caractéristiques de l'église et de son style sont ses poivrières fortifiées et la force imposante qui se dégage de ses murs en pierre taillée. L'imposante coupole, sur sa face extérieure, est ornée d'une frise décorative, tandis que les fenêtres trilobes et quadralobes, les arcs brisés et les frontons reflètent la tentative de Ziller d'introduire un nouveau style d'église chrétienne à Athènes.

La décoration intérieure de l'église a été conçue à l'origine par Ziller lui-même. Bien que ses dessins aient été conservés à la Galerie nationale, le seul projet qui soit resté fidèle au maître d'œuvre est celui de la coupole réalisée par Athanasios Kadris quelques décennies après la construction de l'église Saint-Georges.

Il y a aujourd'hui quelques éléments notables dans la décoration intérieure, comme la Platytera néo-byzantine dans la niche, le Pantocrator à l'arrière-plan de l'imposante coupole et les quatre évangélistes autour de celle-ci. L'iconostase actuelle en bois est également de style néo-byzantin, tout comme les icônes qui l'ornent.

Le visiteur découvrira les plus anciennes icônes des premières années de l'église sur les murs du transept. Il s'agit d'œuvres de style occidental et, malheureusement, d'auteurs inconnus. Dans la nef nord, on trouve la Mère de Dieu Vrefokratousa (celle qui tient le Petit Enfant) (mur ouest) et Saint-Georges (mur est) et, dans la nef sud, Jésus-Christ (mur est) et Saint-Jean-Baptiste (mur ouest). Parmi les icônes réalisées en 1901, on trouve celle de Saint Georges le Néo Martyr, œuvre d'un hagiographe inconnu, mais avec des éléments qui font référence aux œuvres de Sotiriou Kartesios.

Église Saint-Georges de l'orphelinat de Chatzikonsta

 

À l'entrée de Metaxourgeio, en contrebas de la place Koumoundourou, se dresse la chapelle Saint-Georges, ultime vestige de l'Athènes d'autrefois. Dans un quartier où le style néoclassique de la ville a succombé aux bâtiments amorphes et encombrants de l'ère moderne, quelques grands palmiers résistent encore, délimitant la place où cette petite église orne la rue Pireos, aujourd'hui très animée.

Il est difficile pour le visiteur d'aujourd'hui de se représenter la configuration dans laquelle l'église Saint Georges est apparue, à savoir lorsque celle-ci a agrandi le complexe de l'orphelinat de Chatzikonsta en ornant sa cour intérieure.

Si l'on en croit les photographies conservées, les plans de ce superbe édifice appartiennent à Ernst Ziller. Le complexe, dont les éléments se réfèrent au style de la Renaissance, se caractérise par une cour fermée d'influence florentine dans laquelle l'église a été érigée en 1899-1901 grâce à une donation d'Eleni Demetriou, épouse du petit-fils d'Hatzikonsta.

Le style de l'église Saint-Georges ne suit pas pour autant celui de la Renaissance italienne, pourtant principale source d'inspiration du style de l'ensemble. Ziller a préféré donner à l'église un style roman, dont le caractère athénien atténue quelque peu la rigueur des lignes imposées par le Moyen-Âge occidental Il s'agit, selon Biri, de recours à un néo-romantisme accompagné de quelques éléments de caractère néo-gothique et de quelques références éclectiques. L'église dystile possède un plan en croix et une coupole comme élément caractéristique principal.

Les caractéristiques de l'église et de son style sont ses poivrières fortifiées et la force imposante qui se dégage de ses murs en pierre taillée. L'imposante coupole, sur sa face extérieure, est ornée d'une frise décorative, tandis que les fenêtres trilobes et quadralobes, les arcs brisés et les frontons reflètent la tentative de Ziller d'introduire un nouveau style d'église chrétienne à Athènes. 

La décoration intérieure de l'église a été conçue à l'origine par Ziller lui-même. Bien que ses dessins aient été conservés à la Galerie nationale, le seul projet qui soit resté fidèle au maître d'œuvre est celui de la coupole réalisée par Athanasios Kadris quelques décennies après la construction de l'église Saint-Georges.

Il y a aujourd'hui quelques éléments notables dans la décoration intérieure, comme la Platytera néo-byzantine dans la niche, le Pantocrator à l'arrière-plan de l'imposante coupole et les quatre évangélistes autour de celle-ci. L'iconostase actuelle en bois est également de style néo-byzantin, tout comme les icônes qui l'ornent.

Le visiteur découvrira les plus anciennes icônes des premières années de l'église sur les murs du transept. Il s'agit d'œuvres de style occidental et, malheureusement, d'auteurs inconnus. Dans la nef nord, on trouve la Mère de Dieu Vrefokratousa (celle qui tient le Petit Enfant) (mur ouest) et Saint-Georges (mur est) et, dans la nef sud, Jésus-Christ (mur est) et Saint-Jean-Baptiste (mur ouest). Parmi les icônes réalisées en 1901, on trouve celle de Saint Georges le Néo Martyr, œuvre d'un hagiographe inconnu, mais avec des éléments qui font référence aux œuvres de Sotiriou Kartesios.

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