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Temples historiques

Coordinates: 37.974175, 23.730189

Eglise de Aghios Andréas ("Parthénonas")

Dans la cour de l' Hotel de l'Archidiocèse d' Athènes, dans la rue de Aghia Philothéi, se trouve l'église de Aghios Andréas, monument qui est lié à l'histoire de la ville et à l'action d'une des personnalité athénienne des plus importantes de la période de l' occupation turque, d' Aghia Philothéi.

L'église semble avoir été fondée durant les premier temps chrétiens. Autour de 1550, il a été rénové et est devenu le catholicon du monastère qu'a fondé ici Aghia Philothéi qui était décendante de la famille athénienne aristocratique des Bénizélos. Après être devenue veuve très jeune, elle a fondé le monastère de Aghios Andréas, qui est devenue célèbre sous le nom de «Parthénonas» car c'est là que se réfugiaient des jeunes femmes démunies qui y apprenaient une technique artisanale sans être obligées de devenir religieuses. Mis à part les cellules soignées, le complexe abritait une maison de retraite, un orphelinat un hopital, et jusqu'en 1821 on y trouvait le lieu d'ascétisme sous-terrain de la Sainte où il y avait son métier à tisser.
En 1834, avec le transfert de la capitale à Athènes, le lieu a été transformé en caserne et plus tard est passé à la juridiction de l'État. Dans la fin du XIXe siècle, le métropolite d' Athènes Germanos Calligas construit ici le palais de l'archevêque et l'église actuelle.

Dans sa forme initiale, le monastère était en forme de Γ et au centre il y avait la basilique de Saint-Andréas. L'église actuelle est aussi une basilique en trois neufs et l'intérieur suit le style byzantin de l'église à quatre colonnes, c'est à dire que la coupole repose sur quatre piliers. Il est décoré avec des fresques qui ont été restaurée en 1999 par Anastasios Margaritof, tandis que des parties de la décoration de l'ancienne église sont conservés dans le Musée Byzantin d'Athènes images, comme les icônes de l'iconostase, œuvre d'Emmanuel Tzane de 1664, ainsi que des fragments de fresques. Au rez de chaussée de la maison a été révélé et préservé et le vieux puits du monastère.

L’église Saint-André (rue Sainte Philothée)


L'église Saint-André orne le Siège de l'Archevêché d'Athènes et est placée sous la protection de Sainte Philothée, comme en témoigne la rue homonyme sur laquelle les deux bâtiments se font face.

Selon Dimitrios Kambouroglou, l'église a été fondée au début de la période chrétienne. Au vu de la dalle de marbre pentélique trouvée lors de la construction de l'église, qui porte une inscription du Ve siècle avant J.-C., et compte tenu de la protohistoire du site à l'époque classique, il est légitime de penser que le premier temple a été érigé sur un bâtiment grec antique plus ancien, sûrement public, si l'on se fie aux données gravées sur la dalle.

L'église Saint André est l'une des églises les plus importantes de l'histoire chrétienne de la capitale grecque. En effet, non seulement les phases de sa construction correspondent à des événements importants pour le développement de la ville, mais son histoire est inextricablement liée à la vie, à l'œuvre et au martyre de Saint Philothée (1522-1595), fondatrice de l'église d'origine.

L'histoire de l'église commence au XVIe - et plus particulièrement en 1550 - lorsque Sainte Philothée, dans le cadre de la fondation d'un monastère dédié à Saint-André, intègre et rénove l'église paléochrétienne préexistante, dès lors transformée en église du monastère. Le site de la construction du monastère n'est autre que celui de la maison paternelle de la sainte. Le monastère portera alors le nom de "Parthénon" car, conformément au souhait de sa fondatrice, il s'adressera à des jeunes filles démunies pour qu'elles y apprennent les arts leur permettant à terme d'améliorer leur condition de vie. La vocation caritative du monastère de Saint-André se manifeste également par le fait que celui-ci abrite dans un même complexe un orphelinat, un hôpital et une maison de repos. L'hésychastère du monastère, située dans le sous-sol de celui-ci, ainsi que le métier à tisser de Sainte Philothée ont survécu jusqu'en 1821. L'hésychastère fut également préservée lors de la construction de la nouvelle église Saint-André et se trouve sous le sol de cette dernière.

Lors de la proclamation d'Athènes, en 1834, comme capitale de l'État grec nouvellement établi, le monastère fut transformé en caserne, et ce jusqu'aux premiers mois de 1835. Vers 1859, le monastère en ruine et ses environs risquaient de perdre leur caractère originel, étant donné qu'ils étaient destinés à devenir un terrain pour la construction d'un centre d'habillement appartenant aux Forces armées ou d'un établissement d'enseignement appartenant au ministère de l'Éducation. Le terrain fut finalement transféré à la municipalité d'Athènes et, afin de sauver le site, on envisagea d'y construire une maison de bienfaisance.

La basilique Saint André du XVIe siècle était située au centre du monastère, laquelle était en forme de Π. La nouvelle église est une basilique avec un arc. Plus précisément, il s'agit d'une basilique à trois nefs à l'extérieur, tandis que l'intérieur suit le style d'une église à croix inscrite tétraconque byzantine. Le sanctuaire est formé par deux colonnes et le mur, dans la partie orientale, est façonné par trois arcs. Anastasios Margaritov a entrepris en mai 1999, sous la direction du métropolite Christodoulos, la restauration des icônes usées par le temps.

Spyridon Venizelos, descendant de la famille du même nom à laquelle appartenait Sainte Philothée, fut le dernier commissaire du monastère. En 1836, à son initiative, les icônes de l'église furent remises à l'évêque d'Attique et transférées à l'église Sainte Irénée, rue Aeolou. Cependant, ni ces icônes ni les vases sacrés n'ont survécu. En revanche, les icônes qui ornaient l'iconostase, celles du Christ et de la Mère de Dieu, réalisées en 1664 par Emmanuel Tzanes, ont été transférées au Musée byzantin. Celui-ci recevra en outre deux des parties des fresques qui ornaient l'alcôlve située au-dessus de la porte de l'église. Ces parties représentent le Baptiste témoignant de Jésus (Jean 1:29) et le Seigneur marchant sur les eaux de la mer de Galilée. Une partie des fresques du Saint Autel du monastère, la tête de Sainte Catherine, considérée comme un modèle de l'iconographie crétoise, est également exposée au Musée Byzantin.

 

Informations

Numéro du contact:

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Datation: 
fin du XIXe siècle

Période: 
Moderne

Fête le: 
30 novembre

Cathédrale: 
Archidiocèse d'Athènes

Autorité responsable de la protection: 
Service archéologique d'Athènes

Adresse: 
Aghias Filotheis 19, Plaka 10556

Accès: 
Metro station de Monastiraki

Stationnement: 
Sationnement contrôlé autour de la région

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