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Temples historiques

Coordinates: 37.976433, 23.729695

La sainte Eglise de Panagia Romvi

Au cœur du centre commercial historique d'Athènes, dans la rue Evangelistria, se trouve la sainte Église de Panagia Romvi, l'une des rares églises à avoir survécu à l'urbanisation du XIXe siècle. L'église est dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu et sa fête onomastique est le 15 août.

Le nom "Romvi" provient d'une déformation du nom '' Rombi'', qui est le nom d’une famille noble athénienne de la période ottomane qui avait comme église familiale l'église de la Mère de Dieu qui subsiste aujourd'hui.

L'église, qui est un bâtiment de l'époque byzantine datant  du XIe siècle, mais qui a été rénovée pendant les années de l'occupation turque, appartient au type de la basilique voûté à nef à trois vaisseaux avec un toit "composite". Elle se compose d'un arc cylindrique qui se termine à l'ouest et à l'est par des quadrants qui s'étendent sur des niches angulaires.

Sur le côté nord de l'église se trouve une annexe plus tardive, séparée de l'église par une colonnade, ainsi que deux espaces allongés, celui du nord ayant parfois servi de chapelle. Les réparations effectuées sur l'église au XIXe siècle ont partiellement défiguré ses côtés extérieurs.

En 1966, des travaux de conservation ont été effectués aux frais du T.AK.E (aujourd'hui T.P.O.E.E.K.E., le Fonds d'aide sociale du clergé orthodoxe de Grèce), auquel elle appartient, et sous la supervision de l'éphorie compétente des antiquités byzantines.

La restauration des anciens revêtements a permis de constater que la maçonnerie était de facture moyenne et peu soignée, raison pour laquelle de nouveaux revêtements ont été posés.

En 1973-1974, devant l'angle sud-ouest de l'église, des vestiges de maçonnerie, un fragment de socle ionique, deux morceaux de colonne sculptée et un fragment de lèvre d'une amphore ont été découverts.

À l'intérieur de l'église, les trois vaisseaux de la nef sont séparés par deux rangées de colonnes de marbre blanc. Le visiteur-pèlerin est particulièrement impressionné par l'iconostase en bois sculpté qui comportent deux rangées d'icônes recouvertes d'une parure d'argent et d'éléments décoratifs dorés. Entre les deux rangées d'icônes, une longue rangée de vignes dorées est placée comme élément décoratif. Des rosettes et des formes géométriques (carrés) occupent les espaces situés à la base des icones de la rangée inférieure. Le «despotikon», trône caractéristique des églises orthodoxes grecques, est d’un style similaire à celui de l'iconostase, et provient probablement du même atelier. Lorsqu'on l'observe, on remarque essentiellement les éléments décoratifs dorés, la vigne encastrée dans son cadre et les palmettes (anthemia) qui couronnent son sommet.

La chaire octogonale, délimitée par des éléments rectangulaires assortis et décorée d'ornements dorés, est soutenue par une colonne longitudinale à la décoration similaire.

En levant les yeux vers le toit voûté, le pèlerin est particulièrement impressionné par la représentation du Pantocrator.

L'icône portative de la Dormition de la Mère de Dieu, dans laquelle la Toute-Sainte et l'ange sont recouverts d'argent, est particulièrement remarquable. Les figures saintes qui entourent la Mère du Christ et la ville sainte de Jérusalem à l'arrière-plan sont pleines de finesse, mettant ainsi en évidence les caractéristiques de l'iconographie crétoise.

Ce site de pèlerinage est dominé par l'icône de la Toute-Sainte Portaitissa, sur laquelle sont accrochés des miriades d’ex-voto (tama) en argent qui témoignent de la foi profonde des pèlerins dans l'intercession miraculeuse de la Mère de Dieu.

La sainte Eglise de Panagia Romvi

 

Au cœur du centre commercial historique d'Athènes, dans la rue Evangelistria, se trouve la sainte Église de Panagia Romvi, l'une des rares églises à avoir survécu à l'urbanisation du XIXe siècle. L'église est dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu et sa fête onomastique est le 15 août. 

Le nom "Romvi" provient d'une déformation du nom '' Rombi'', qui est le nom d’une famille noble athénienne de la période ottomane qui avait comme église familiale l'église de la Mère de Dieu qui subsiste aujourd'hui. 

L'église, qui est un bâtiment de l'époque byzantine datant  du XIe siècle, mais qui a été rénovée pendant les années de l'occupation turque, appartient au type de la basilique voûté à nef à trois vaisseaux avec un toit "composite". Elle se compose d'un arc cylindrique qui se termine à l'ouest et à l'est par des quadrants qui s'étendent sur des niches angulaires.

Sur le côté nord de l'église se trouve une annexe plus tardive, séparée de l'église par une colonnade, ainsi que deux espaces allongés, celui du nord ayant parfois servi de chapelle. Les réparations effectuées sur l'église au XIXe siècle ont partiellement défiguré ses côtés extérieurs. 

En 1966, des travaux de conservation ont été effectués aux frais du T.AK.E (aujourd'hui T.P.O.E.E.K.E., le Fonds d'aide sociale du clergé orthodoxe de Grèce), auquel elle appartient, et sous la supervision de l'éphorie compétente des antiquités byzantines. 

La restauration des anciens revêtements a permis de constater que la maçonnerie était de facture moyenne et peu soignée, raison pour laquelle de nouveaux revêtements ont été posés.

En 1973-1974, devant l'angle sud-ouest de l'église, des vestiges de maçonnerie, un fragment de socle ionique, deux morceaux de colonne sculptée et un fragment de lèvre d'une amphore ont été découverts.

À l'intérieur de l'église, les trois vaisseaux de la nef sont séparés par deux rangées de colonnes de marbre blanc. Le visiteur-pèlerin est particulièrement impressionné par l'iconostase en bois sculpté qui comportent deux rangées d'icônes recouvertes d'une parure d'argent et d'éléments décoratifs dorés. Entre les deux rangées d'icônes, une longue rangée de vignes dorées est placée comme élément décoratif. Des rosettes et des formes géométriques (carrés) occupent les espaces situés à la base des icones de la rangée inférieure. Le «despotikon», trône caractéristique des églises orthodoxes grecques, est d’un style similaire à celui de l'iconostase, et provient probablement du même atelier. Lorsqu'on l'observe, on remarque essentiellement les éléments décoratifs dorés, la vigne encastrée dans son cadre et les palmettes (anthemia) qui couronnent son sommet.

La chaire octogonale, délimitée par des éléments rectangulaires assortis et décorée d'ornements dorés, est soutenue par une colonne longitudinale à la décoration similaire.

En levant les yeux vers le toit voûté, le pèlerin est particulièrement impressionné par la représentation du Pantocrator.

L'icône portative de la Dormition de la Mère de Dieu, dans laquelle la Toute-Sainte et l'ange sont recouverts d'argent, est particulièrement remarquable. Les figures saintes qui entourent la Mère du Christ et la ville sainte de Jérusalem à l'arrière-plan sont pleines de finesse, mettant ainsi en évidence les caractéristiques de l'iconographie crétoise.

Ce site de pèlerinage est dominé par l'icône de la Toute-Sainte Portaitissa, sur laquelle sont accrochés des miriades d’ex-voto (tama) en argent qui témoignent de la foi profonde des pèlerins dans l'intercession miraculeuse de la Mère de Dieu.

 

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